D'après le site "Psychologies", les vibrations que la musique produit, procure un bien-être pour le corps et pourrait même soigné certaine maladie :

En partant de ce principe, le chercheur français Fabien Maman, fondateur de l’Académie de tama-do (la « voie de l’âme » en japonais) à Londres, a fait sa propre synthèse de l’univers vibratoire (sons, couleurs, odeurs, mouvements) et a mis au point une technique très originale : pour soigner, il pose des diapasons – ces petites fourches qui servent à accorder les instruments – directement sur les points d’acupuncture. Les vibrations courent le long des muscles, des nerfs, des os… et « raccordent » notre corps et nos énergies.

Hélène d’Hennezel, musicothérapeute formée au tama-do, travaille aussi avec des sourds : « Leurs oreilles ne fonctionnent plus mais leur corps entend les messages qui lui sont envoyés. Au cours de certaines séances, j’arrive presque à voir le parcours des ondes sonores tant leur présence est palpable. »

Voilà pourquoi certaines fréquences musicales – ou des sons de notre environnement quotidien – entrent en résonance avec celles de notre système nerveux et procurent une sensation d’apaisement, de bien-être. Tandis que d’autres vibrations entrent en conflit avec nos fréquences intérieures provoquant des « fausses notes » qui malmènent notre système nerveux. Ce phénomène physique explique aussi l’effet calmant des musiques dites de relaxation : les rythmes du cerveau s’adaptent à ceux de la musique, ralentissent leur intensité et nous font parfois plonger dans un profond sommeil.

A.Maxime

Source : PIGANI, Erik. "Pourquoi la musique nous fait du bien", (Mise en ligne Février 2013), [En ligne] disponible sur "Psychologies" : [http://www.psychologies.com/Culture/Savoirs/Musique/Articles-et-dossiers/Musique-la-frequence-bien-etre]

A l’occasion de la Journée internationale du bonheur, l’ONU va publier un playlist de chansons heureuses choisies par les internautes. Mais comment la musique agit-t-elle sur nos cerveaux pour susciter la joie ?

Selon plusieurs études neurologiques, lorsqu’on écoute une chanson, la musique touche plusieurs régions du cerveau, non seulement celles dédiées à la perception, mais également celles que créent l’émotion, et celles habituellement dédiées à d’autres activités. Cela explique par exemple que la musique peut aider la concentration, ou la créativité, grâce à la stimulation de différentes parties du cerveau.

A.Maxime

Source : Organisation des Nations Unies. ONU : "Journée internationale du Bonheur" [En ligne]. Disponible sur le site de l'ONU.

L'association "Prestige" regroupe plusieurs musiciens qui jouent dans les hôpitaux pour divertir les malades et surtout les enfants. Mais malgré 11 ans d'existence elle est obligé d'arreter, mais le président continuera les actions en solo.

Effectivement les bénévoles ce déplace dans un grand nombre d'hôpitaux à la rencontre des enfants malades souvent atteint de cancers. Leurs but est de leurs apporter du bonheur grâce à la musique qui procure une joie en eux car ils ne font pas que regarder, ils peuvent aussi essayer les instruments et danser sur des différents rythmes qu'ils soient modernes ou anciens.

L'association organise des concerts afin de financer des ateliers dans les hôpitaux et écoles afin de faire partager la musique à tout le monde avec même la venue de chanteur et musiciens professionnels.

Mais pourquoi l'association arrête ?

Selon Gilles Michel (Président de l'association) : "Cela devenait trop lourd à gérer, au niveau logistique, sécurité... Nous faisions venir des professionnels habitués à un environnement technique professionnel, alors que nous n’étions qu’une dizaine de bénévoles. Au fur et à mesure s’imposait le souci d’une rentabilité minimale, nous devenions une vraie société de production. J’avais de plus en plus le stress, ça me rendait malade... Mais j’ai aussi vu le bonheur des enfants au contact de la musique. C’était vraiment une très belle histoire."

A.Maxime

Source : Collard, Jean-Philippe. L'Union : "Il va continuer la musique pour le bonheur des enfants" [En ligne]. (Modifié le 07/12/17) Disponible sur : http://www.lunion.fr/852248/article/2016-12-07/il-va-continuer-la-musique-pour-le-bonheur-des-enfants

"Happy" de Pharell Williams est l'un des meilleurs morceaux en terme de bonheur de ces dernières années.

Si on la décompose, on comprend mieux pourquoi :

L' un des éléments clés de ce morceau est bien sûr son rythme. Lorsqu'une personne est heureuse, elle est généralement plus active, énergique et éveillée. La rapidité de la chanson transmet toutes ces énergies. On peut la comparer à une chanson sentimentale, un morceau généralement triste au rythme lent : la différence en termes d'énergie et de bonheur n'est pas la même.

Les instruments ont également un rôle important. Le piano et la guitare électriques nous offrent un son Motown procurant du bien-être et les sons à haute fréquence sont généralement accentués. La voix de Pharrell est aigüe et légère et on constate dans le refrain une proéminence des voix féminines aigües composant le chœur. Par rapport aux sons profonds et lourds des basses fréquences, ces éléments apportent une touche légère et positive.

Dernier point, la progression judicieuse de l'accord majeur du morceau est primordiale. Les accords majeurs ont longtemps été associés avec les émotions positives dans la musique occidentale. L'écoute de la progression de l'accord à elle seule provoque un sentiment de joie.

Il existe beaucoup d'autres facteurs subtils contribuant à la création d'un son qui rend heureux dans la chanson « Happy » : le début rapide et immédiatement reconnaissable, la structure de la chanson et même ses paroles. Tous ces éléments se combinent pour créer un morceau qui peut être considéré comme l'une des chansons les plus joyeuses de notre époque.

A.Maxime

Sources : Williams, Pharell. Happy.[21/11/13].Disponible sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=y6Sxv-sUYtM.

Le Concert de Sting du Bataclan :

Un an après le terrible attentat dans la salle du Bataclan qui a fait 130 morts, la salle à fêté sa réouverture avec le chanteur Britannique Sting qui a réussi a faire salle pleine grâce à une concert très émouvant et de vie.

On a pu suivre le concert en direct notamment sur France Télévision et sur le site de France Info.

VIDEO. Un an après les attentats, Sting redonne vie au Bataclan

La musique, brutalement interrompue il y a un an au Bataclan, a de nouveau résonné samedi 12 novembre dans la salle avec un concert émouvant de Sting. Il a rendu hommage aux 90 spectateurs tués lors des attentats du 13-Novembre.

http://www.francetvinfo.fr

Comme on peut voir sur la vidéo de France Info (lien ci-dessus) le chanteur commence par un discours en français dont on retiendra c'est mots : "Ce soir nous avons deux tâches à concilier : d'abord se souvenir, honorer ceux qui ont perdu la vie dans l'attaque il y a un an. Ensuite, célébrer la vie, la musique que représente cette salle de spectacle historique" et après une minute de silence : "Nous ne les oublierons pas !!".

Ce qu'on peut aussi retenir de se concert c'est la première musique joué par le chanteur, "Fragile", le titre qui d'ordinaire clôt les concerts de Sting : cela fait 364 jours que le Bataclan est plongé dans le silence et les premières notes qui s'élèvent dans la salle sont celle d'une chanson sur la fragilité de l'homme et un plaidoyer contre la violence : « Nothing comes from violence and nothing ever could » (« Rien ne naît de la violence et n'en naîtra jamais »).

La musique redonne au lieu sa véritable nature, un lieu de vie et de bonheur. Il suffit d'entendre et de regarder le concert pour sentir la force qui remplie la foule, les cris de joie, les émotions réelles et les gens qui dansent. Les frissons ne mentent pas. Même si cela paraissait inconcevable une demi-heure auparavant, Sting a réussi à résoudre l'équation impossible.

Un message très fort pour lutter contre les islamistes qui veulent effrayer par leurs actes afin de briser notre façon de penser et surtout notre bonheur, la musique en a été la principale victime car elle représente un moment où nous pouvons nous amuser et se divertir. Ce concert a permis au personnnes ayant assistés aux massacres ou aux familles des victimes de se retrouver dans un concert plein de vie tout en rendant hommage aux victimes du terrorisme.

A.Maxime

Sources : CulureBox. France info : Concert de sting au Bataclan.[En ligne]. (modifié le 17/04/17). Disponible sur : http://culturebox.francetvinfo.fr/culture/13-novembre-a-paris/video-revoir-le-concert-de-sting-au-bataclan-248637

Le système capitaliste génère en effet l'apparition de la culture de masse dès la seconde moitié du XIXe siècle. le marché de la musique se développe. Il repose sur la production massive, par des firmes industrielles, de chansons entraînantes et de musiques de danse diffusées à une large échelle sous forme de petites partitions, puis par le disque et les médias successifs à partir des années 1920.

Le but est de divertir l'auditeur et de lui vendre les chansons qu'il apprécie. L'écoute de la musique enregistrées l'emporte définitivement sur celles jouées en concert. La recherche du succès des meilleurs ventes et de la rentabilité devient la règle.

Elle aboutit à la transformation de la plupart des musiques en objets de consommation et en marchandises, via leur mode de diffusion et de distribution. Elle aboutit aussi à la transformation de l'écoute, identifiée à la recherche du bien-être.

Ainsi, en 1994, une firme spécialisée dans la musique classique éditait un CD où des extraits d'oeuvres étaient regroupés selon leurs effets : "Apaisant; dépaysant; émouvant; grandiose; profond; stimulant; ..."

Une caricature qui représente bien ce que nous avons dit juste avant. Elle fut dessiné par Bidu en 2013 pour se moquer des grosses industries musicales qui produisent non pour la passion mais pour le bénéfice. Par exemple si on reprend le dessin, on peut voir des "Diques d'or" des Daft Punk et Stromae qui représente bien le côté très commerciale car leurs titres ont étaient de grands succès et le bonhomme de la caricature lui représente très bien le côté capitaliste avec son gros cigard et son costume.

A.Maxime

Sources : BIDU."Le rebond du marché musical" (2013). L'Union [Effacer par l'éditeur] 

Présente dans toutes les sociétés humaines, la musique y occupe une place fondammentale dans les rituels, les célébrations religieuses et les divertissements. Son influence sur les êtres est telle que des instruments, des rythmes et certaines échelles musicales prenant la forme de gammes, les modes, se voient parfois rejetés en raison de leurs effets prétendument néfastes.

Ainsi Platon dans "La République" (Livre III), proscrit tous les éléments musicaux qui affaibliraient l'esprit des gardes de la cité, en premier lieu les modes "Lydiens" (Orientaux) accusés de générer des réactions sentimentales. La musique est en effet l'art le plus apte à symboliser l'harmonie d'un groupe ou d'une société.

En Chine, dans les traités anciens, les sons de la gamme à cinq sons (Pentatonique) sont mis en correspondance avec les points cardinaux, les signes du zodiaque et les animaux de sacrifice. La musique est chargée d'exprimer l'harmonie qui doit régner entre le ciel (symbolisé par des sons clairs et distincts) et la terre (les sons forts et puissants).

L'idée d'harmonie est présente également dans les théories grecques. A l'époque de Phytagore, les sons émis par les cordes de la lyre, définis par des mesures de longueur, symbolisent ainsi la position des planètes dans le ciel. En renvoyant à l'ordre naturel, la musique permet d'évoquer l'harmonie des sphères. De l'Antiquité jusqu'au milieu du XVIIe siècle, les rapports numériques entre les notes fascinent les théoriciens de la musique et les philosophes.

La beauté de la musique repose alors d'avantage sur sa capacité à symboliser des dimensions spirituelles que sur le plaisir ressenti à son écoute, surtout dans les oeuvres polyphoniques médiévales où règne l'enchevêtrement des voix.

A.Maxime

Pour la sortie de son nouvel album, Souleymane Diamanka offre au journal "Le Monde", une interview sur sa musique et ses origine franco-sénégalaise.

Cet album a été crée à partir des chants traditionnels que son père avait enregistrés auparavant sur des cassettes. Car le patriarche, qui vivait en France, n’avait qu’une peur : que ses enfants perdent leurs d'origines et leur transmettre leur héritage culturel et patrimonial. Ce qu’il a fait en ne leur parlant qu’en pulaar et, surtout, en enregistrant à chacun de ses voyages au pays des chants traditionnels et des contes.

« Poésie parlée »

Avec la complicité du musicien américain Kenny Allen, Souleymane Diamanka a isolé à la manière d’un sample la voix de son père (« Jali fuladunajo ») ou des chants a capella. Le son particulier des cassettes a été conservé, épaississant de toute son authenticité les compositions urbaines et percutantes de l’Américain. « Cette rencontre n’a pas été que musicale, explique Souleymane Diamanka. Kenny s’est installé sur le continent car c’est un Américain à la recherche de ses racines africaines. Travailler ensemble à ce projet, avec ce patrimoine qui nous est offert, c’était comme si nous partions à la rencontre des ancêtres. »

Il pratique ce qu’il appelle de « la poésie parlée », empli de cette flamme bienveillante qui confère à sa voix grave une envoûtante chaleur. En bon circassien qu’il est, Souleymane Diamanka, qui collectionne les collaborations bienheureuses avec les Nubians ou même Grand Corps Malade. Il est parvenu à s'imposer avec aisance et avec ses différents univers musicaux (peul, slam, hip-hop…), ses identités multiples, française et sénégalaise, bordelaise et peule.

« Les mots ont ce puvoir de transformer la réalité »

« Cela a constitué un dictionnaire de vie avec lequel j’ai grandi et j’ai été éduqué, explique Souleymane Diamanka. Car, chez les Peuls, tout repose sur les dictons et les proverbes. Nous donner cette culture-là nous a offert une certaine poésie et une “mentalité” qui pioche dans la terre, l’instinct, l’animal. Ces dictons nous enseignent la résilience et nous assurent qu’il est possible d’arriver à bout de toute grande entreprise. Un proverbe dit : “Ce que ton œil craint, ta main peut l’affronter.” » Cet optimisme et cette confiance en la vie et en l’humanité traversent cet album qui se dessine comme une invitation au voyage et au rêve, portée par de magnifiques chants peuls extraits des archives familiales.

Il a souhaité transmettre aux jeunes générations du Sénégal ou même les quartiers délaissés des cités françaises, dans lesquelles il a grandi. « Les mots avec lesquels on énonce la réussite et le bonheur emplissent le lexique des gens positifs. Tandis qu’en banlieue, dans la culture hip-hop, par exemple, quand on veut exprimer quelque chose de bon, on emploie toujours un vocabulaire négatif. On dit que “c’est mortel”, que “ça déchire”. Mais les mots ont ce pouvoir de transformer la réalité », avance, confiant, celui qui aime rappeller que « la poésie est omniprésente dans notre quotidien, dans les métaphores qu’une mère utilise pour expliquer le monde à son enfant, dans ces expressions qui nous disent que le soleil se lève ou se couche ». Il suffit d’y prendre attention, car « la poésie est un moyen de s’exprimer mais aussi un moyen de voyager pour celui qui la lit ou l’écoute ».

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A.Maxime

Sources : Kodjo-Grandvaux,Séverine. Le Monde Afrique : Souleymane Diamanka, gardien de la mémoire peule [En ligne]. (Modifié le 17/11/16). Disponible sur : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/11/17/souleymane-diamanka-gardien-slameur-de-la-memoire-peule_5032977_3212.html#YjZ4kkc0DCDtmTgg.99 (Consulté le 01/05/2017)